
La Coordination des Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO), soucieuse de terminer définitivement avec une polémique que la RATP a entretenue pendant une semaine, avait accepté d’ouvrir des négociations pour mettre un terme à la procédure judiciaire pour une conciliation qui lèverait toute ambiguïté sur la position de la RATP.
En effet, le communiqué de la RATP qui acceptait la mention “pour les Chrétiens d’Orient” n’indiquait aucune raison et ne reconnaissait pas l’erreur manifeste d’appréciation en refusant de choisir entre les bourreaux islamistes armés et les victimes chrétiennes désarmées et civiles.
Patrick Karam, président de la CHREDO demandait que la RATP et METROBUS reconnaissent que les Chrétiens d’Orient ne sont pas partie au conflit et que leur situation est en tous points celle de victimes, étant la cible de groupes terroristes qui commettent délibérément à leur encontre des crimes de guerre et crimes contre l’humanité, lesquels ont précisément fait l’objet en tant que tels en septembre 2014 du dépôt par la CHREDO d’une plainte auprès de la Cour pénale internationale
La CHREDO demandait aussi à la RATP et à METROBUS de reconnaître que l’invocation du principe de neutralité n’est pas appropriée à ce cas d’espèce, puisqu’il ne s’agit pas de refuser de prendre parti entre deux puissances combattantes mais du massacre systématique, délibéré et concerté de civils du seul fait de leur confession religieuse par un groupe armé de nature terroriste ayant pour but d’opérer un nettoyage religieux des zones dont il a pris par la force le contrôle.
Les négociations ont duré toute la journée du mardi 7 avril et se sont achevées après 19h sur un désaccord total.
Patrick karam, indique que “Ces négociations ont échoué car la RATP a refusé de reconnaître que les Chrétiens d’Orient étaient des victimes, indiquant qu’elle n’était pas habilitée à trancher entre les parties au conflit. Elle continue à arguer d’une neutralité pour refuser toute prise de position sur la question et rejette toute communication.”
“Sa position est constante puisque dans un premier temps malgré l’intervention du Premier Ministre en faveur du soutien aux Chrétiens d’Orient, la RATP a maintenu sa position et tenté une manoeuvre de diversion en déclarant qu’elle accepte la mention au bénéfice de l’Oeuvre d’Orient. Et lorsqu’elle s’est pliée à la pression, la RATP a indiqué qu’elle rétablissait la mention mais a refusé d’expliquer son recul ou de justifier des manquements passés. Ce double jeu est inacceptable. La RATP maintient une position de refus qui est un véritable défi au gouvernement et aux Français. “