
La Coordination Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO) appelle à manifester dimanche 28 septembre à 14h30, Place de la République à Paris, pour rendre hommage à toutes les victimes de Daech, aussi bien notre compatriote français lâchement assassiné, que les musulmans, les chrétiens d’Orient, et les minorités exposés à la barbarie quotidienne de terroristes sanguinaires.
Patrick Karam, Président de la CHREDO, estime que: “Ce qui est en jeu aujourd’hui ce n’est pas la confrontation entre les civilisations arabo-musulmanes et la civilisation occidentale, ce n’est pas un affrontement entre pays chrétiens et pays musulmans. Ce qui est en jeu est tout simplement le combat de la civilisation contre la barbarie et l’obscurantisme, le combat du bien contre le mal.”
“L’assassinat de notre compatriote Hervé Gourdel par un groupuscule terroriste affilié à Daech rappelle que cette organisation criminelle constitue aussi une menace non seulement pour l’Orient mais aussi pour notre sécurité nationale et celle du monde.
La violence des mouvements terroristes aujourd’hui s’exerce principalement contre l’Irak et la Syrie, mais se propage dans toute la région : au Liban où depuis le mois d’août dernier l’armée libanaise a affronté des milices djihadistes et où avec la Jordanie le risque de déstabilisation est le plus grand et même dans le Sinaï en Égypte où des pratiques inédites de décapitations commencent à être déployées.
Le lâche assassinat de notre compatriote en Algérie, les prochains attentats promis par DAESH en Europe et particulièrement en France sont des métastases du déploiement d’un mouvement de lâches barbares qui a pris pour cible les populations civiles innocentes, en particulier les Chrétiens d’Orient et les minorités, y compris les musulmans eux-mêmes.
La CHREDO rappelle qu’elle a saisi le procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) qui a inscrit au rôle sa plainte pour crimes contre l’humanité et génocide contre DAESH et ses affidés.
Patrick Karam, Président de la CHREDO, estime : “Il est temps d’aborder une autre étape : celle de la judiciarisation des atteintes graves qui peuvent être caractérisées comme ‘crimes contre l’humanité’, afin d’adresser un message sans ambiguïté aux terroristes et à leurs soutiens qu’il n’y aura aucune tolérance ni faiblesse dans la traque et la sanction.. Ceux qui se réfèrent à Daech, sont automatiquement coupables de complicités de crime contre l’humanité et doivent répondre devant un Tribunal Pénal International et pas seulement des tribunaux nationaux.”
Communiqué de Presse – Samedi 27 septembre 2014 19:53