
Bariza Khiari, sénatrice socialiste et Vice-Présidente du Sénat, et Roger Karoutchi, Sénateur des Haut de Seine, et Vice-Président de l’UMP, ont reçu, à la demande de Patrick Karam, conseiller régional d’Ile de France, “la Coordination des chrétiens d’Orient en danger”
Par cette initiative, ils souhaitent mobiliser leurs collègues parlementaires et l’ensemble des élus de la république autour de la tragédie qui touche les minorités religieuses, et notamment les différentes communautés chrétiennes, au Proche-Orient.
L’action des obscurantistes, (vandalisme des lieux de culte, assassinat, enlèvement) consiste à semer la discorde, attiser la haine, et rompre l’harmonie interculturelle qui est constitutive de l’identité et de l’histoire du Moyen-Orient.
Bariza KHIARI a rappelé que les musulmans sont, en nombre, les premières victimes des extrémismes, soulignant par ailleurs que c’est un musulman, l’Emir AbdelKader, qui en 1860, a protégé des milliers de chrétiens de DAMAS, au nom de sa foi. S’inscrivant dans cette filiation, Bariza KHIARI avait déjà signé un appel – L’Islam bafoué par les terroristes – en faveur des Chrétiens d’Orient l’an passé.

Roger KAROUTCHI a pour sa part rappelé que les chrétiens sont au Proche Orient depuis 2000 ans, qu’ils sont en voie de disparition, 20% des populations en 1920, 3% aujourd’hui et que leur exil par la force ou leur disparition seraient un drame pour l’équilibre et l’harmonie des populations de toute cette région, avec des conséquences dramatiques également pour l’Occident.
Bariza KHIARI et Roger KAROUTCHI appellent les plus hautes autorités de l’Etat à dénoncer, notamment lors de la prochaine rencontre de Genève, les persécutions dont sont victimes les minorités.
Ils remercient Christian Cambon, sénateur du Val de Marne, de s’être engagé à relayer leurs inquiétudes auprès du Secrétaire général de l’ONU, Monsieur Ban Ki Moon à l’occasion de son prochain déplacement aux Nations Unies.
Ils vont demander au Président du Sénat la création d’un groupe d’étude sur la situation des minorités religieuses au Proche-Orient.
Enfin, ils incitent leurs collègues parlementaires à bien vouloir porter, dans leur circonscription, et notamment auprès des élus locaux, la pétition de la Coordination.