
Les chrétiens d’Orient sont les victimes de graves atteintes portées à leur liberté de culte et leur existence. La Coordination chrétiens d’Orient en danger (CHREDO) a pour objectif de protéger cette minorité. Elle est soutenue par deux cents responsables politiques appartenant à différents partis. Rencontre avec Patrick Karam, président de la CHREDO et ancien délégué interministériel.
Quels événements sont à l’origine de la création de ce mouvement ?
La Coordination chrétiens d’Orient en danger a été créée le 27 septembre 2013 avec des représentants des Églises d’Orient, des organisations religieuses et laïques originaires de différents pays et représentant la diversité
de l’Orient chrétien. Nous comptons également en notre sein des organisations musulmanes d’Orient sensibles à la question qui nous préoccupe.
La création de cette association fait suite à la persécution des chrétiens d’Égypte par les Frères musulmans et la situation très instable en Syrie et en Irak. Tous les acteurs présents au sein de la Coordination ont parfois des
approches et un positionnement politique opposés dans leur pays d’origine mais s’entendent sur un point : stabiliser et préserver la présence chrétienne en Orient.