
La RATP vient d’annoncer qu’elle autorise la mention “Pour les Chrétiens d’Orient” sur les affiches du concert des Prêtres sous la pression de la plainte en référé de la Coordination des Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO) devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, mercredi 8 avril à 10h.
Il a fallu une plainte de la CHREDO appuyée par une vague d’indignation sans précédent de la société française, des politiques de tout bord et du gouvernement pour que le président de la RATP M. Mongin prenne ses responsabilités et fasse machine arrière.
Ce recul est une victoire pour la CHREDO ainsi que pour l’immense majorité des Français et des responsables politiques qui se sont mobilisés.
Le Président de la CHREDO, Patrick Karam, prend acte de ce recul qui montre que la RATP reconnait s’être trompée dans son interprétation de la neutralité qui consiste à renvoyer dos-à-dos victimes et bourreaux.
La RATP reconnait qu’elle ne pouvait pas considérer les Chrétiens d’Orient, qui sont des victimes civiles désarmées, comme parties au conflit et les mettre sur le même plan que leurs bourreaux des milices islamistes armées.
Cette position était d’autant plus incompréhensible que la France est engagée dans des opérations terrestres en Irak contre ces mêmes milices islamistes radicales qui persécutent et terrorisent les populations civiles de la région. Nous sommes donc en guerre contre ces milices et aucun Français ne peut invoquer une quelconque neutralité qui leur profiterait.
Patrick Karam annonce que la CHREDO maintiendra sa plainte.
L’audience se déroulera comme prévu mercredi 8 avril à 10h devant le TGI de Paris. Notre plainte permettra d’obtenir un précédent judiciaire qui évitera d’autres dérapages dans le futur.
En effet, il est important de créer une jurisprudence qui tranche le débat une fois pour toute. La justice doit se prononcer et dire que la RATP en enlevant de manière arbitraire et sans fondement la mention chrétiens d’Orient était dans l’illégalité la plus totale.
Cette décision de justice permettra d’éviter qu’à l’avenir, des décisions arbitraires puissent intervenir dans d’autres régions de France et que l’on puisse invoquer la neutralité ou la laïcité pour prendre des décisions juridiquement illicites et moralement répréhensibles.