Irak : arrivée en France des onze premiers réfugiés chrétiens bénéficiaires d’un visa d’asile

Elish Yako, délégué en charge des Chrétiens d’Irak de la Coordination Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO) et secrétaire général de l’Association d’entraide aux minorités d’Orient (AEMO), accueillera jeudi 7 août, au matin à l’aéroport de Roissy les onze premiers réfugiés Chrétiens, originaires de Mossoul, bénéficiaires d’un visa d’asile de la France.

Dimanche 10 août, une messe sera célébrée en leur présence à l’église irakienne Notre-Dame de Chaldée (13, rue Pajol 75018 Paris) en l’honneur de tous les martyrs chrétiens en Irak.

Le calvaire de cette famille chrétienne, qui bénéficiait déjà de la protection du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), et dont le cousin l’archevêque de Mossoul Mgr Faraj Raho avait été enlevé et assassiné à Mossoul le 13 mars 2008 va enfin s’achever avec l’entrée sur le territoire national obtenue grâce à l’action de l’AEMO et de son secrétaire général Elish Yako.

C’est la première fois  depuis 2012 que la France délivre un visa d’asile pour une famille chrétienne irakienne

Rappelons que de 2008 à 2012, le gouvernement Français s’était appuyé sur l’AEMO pour mettre en œuvre le programme IRAK 500, qui a permis à 1200 chrétiens d’Irak de bénéficier d’un visa d’asile en France.

De surcroît, après l’attentat du 31 octobre 2011 contre la Cathédrale Notre dame de Bon Secours à Bagdad, le gouvernement français s’était  aussi appuyé sur l’AEMO, pour faire venir les blessés et les familles, soit environ 200 personnes afin de les soigner en France.

La Coordination Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO), son président Patrick Karam et son responsable Elish Yako tiennent à saluer le geste de l’actuel gouvernement français tout en rappelant que le visa d’asile doit être accordé de manière ponctuelle en cas « d’extrême nécessité » ; l’impérieuse priorité de la France et des Nations-Unies devant être d’assurer la protection des différentes communautés en Irak, notamment chrétiennes, afin de leur permettre de demeurer sur place et d’y vivre dignement et en toute sécurité.

Voir aussi